Soutenance de thèse

Le Vendredi, 27. septembre 2019 -
14:00 - 19:00
Salle 004 à l'Université Paul Valéry - Site Saint-Charles

Monsieur Guillaume TROTIGNON

Soutiendra vendredi 27 septembre à 2019 à 14 h

Salle 004 à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 - Site Saint-Charles 1 -

une thèse de DOCTORAT

Discipline : Études culturelles spécialité Francophonie

Titre de la thèse : La vertu et l’homme vertueux selon Jean-Jacques Rousseau et Chong Yagyong : comparaisons et mise en perspective

Composition du jury :

  • Mme Anne CHAMAYOU, Professeure, Université de Perpignan - Via Domitia
  • M. Young-Mock LEE, Professeur, Université nationale de Séoul (Corée du Sud)
  • Mme Anne-Marie MERCIER, Professeure, Université Claude Bernard Lyon 1
  • M. Franck SALAÜN, Professeur, Université Paul-Valéry Montpellier 3, directeur de thèse
  • M. Gérard SIARY, Professeur, Université Paul-Valéry Montpellier 3

Résumé de la thèse

Les conceptions de la vertu et de l’homme vertueux tiennent une place centrale dans les pensées de Rousseau et de Chong Yagyong, deux philosophes majeurs dans l’histoire moderne de la France et de la Corée. L’analyse comparative de leurs pensées sur l’idéal de perfection morale permet de s’interroger, d’un point de vue hypothétique, sur leurs analogies et leurs différences. Elle questionne également leur manière d’appréhender la philosophie et ses instruments conceptuels et contribue à cerner leur regard sur diverses thématiques : l’insistance sur la pratique de la morale et de la vertu dans les relations humaines, la conception de la bonté naturelle au coeur de l’homme, la fusion de la morale et de la politique au centre de leur lecture analytique, l’éloge de la communauté, la centralité du peuple dans la politique et la problématique du régime politique le plus adapté à l’être humain. Elle questionne également le rapport que tous deux entretiennent avec leur mouvement philosophique respectif – les Lumières françaises pour Rousseau, le mouvement Silhak coréen pour Chŏng Yagyong.
Si, dans les domaines religieux, culturels, politiques, philosophiques et sociologiques, d’importantes différences peuvent distinguer les deux penseurs, leur rapprochement et leur mise en perspective rendent possibles la distinction de dynamiques novatrices propres au mouvement des Lumières françaises et du mouvement Silhak coréen, telles que la conscience nationale, la représentation du peuple, un regard critique sur la métaphysique et la valorisation de l’encyclopédisme. Elle aide également à faire émerger, sur le plan hypothétique, des analogies et des différences pouvant exister entre les deux mouvements. En dernier lieu, l’emploi de ce procédé interroge des problématiques inhérentes aux réalités conceptuelles des deux mouvements, notamment leur vulnérabilité épistémologique.
Mots-clés : Jean-Jacques Rousseau, Chong Yagyong, Lumières, mouvement Silhak coréen, vertu, morale, philosophie politique, confucianisme.

Dernière mise à jour : 16/09/2019